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Centre Culturel René MagritteCentre Culturel René Magritte

2,3 et 4 juin : Un tramway pour Golconde

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Juin

vendredi 2 juin 2017 | 20:30

50 ans après sa mort, René Magritte
retrouve Louis Scutenaire sur scène
dans une pièce inédite de Christian Birgin
sur une idée originale de Jean-Claude Drouot

Le vendredi 2 juin à 20h30
Le samedi 3 juin à 20h30
Le dimanche 4 juin à 15h00

Un Tramway pour Golconde est une création théâtrale inédite de Jean Claude Drouot et du Centre Culturel René Magritte qui sera dévoilée les 2,3 et 4 juin. L’illustre acteur, bien qu’habitant Paris depuis bien longtemps, a toujours revendiqué fièrement sa réalité de Lessinois. Une réalité partagée avec René Magritte, icône mondiale décédée il y a tout juste 50 ans, mais aussi avec l’autre figure du surréalisme belge, Louis Scutenaire. La pièce convie sur scène le peintre et l’écrivain et célèbre l’amitié qui les a unis de Lessines… à Golconde, de l’acte de naissance à l’épisode de la mort.

Depuis 2005, Jean-Claude Drouot a retissé des liens privilégies avec les acteurs culturels de sa ville natale. En 2012, déjà, il avait créé Des pierres dans le ciel, une pièce d’Eric Durnez, pour fêter les 150 de l’exploitation industrielle du porphyre (CUP), cette pierre qui compte parmi les plus résistantes de la planète.

Dans ce nouveau projet Un tramway pour Golconde, il s’attache à rendre à Lessines la mémoire de ses surréalistes Magritte et Scutenaire.

Parfait timing puisque l’on célèbre cette année le cinquantième anniversaire de la disparition de Magritte. Le peintre est né en 1898 rue de la Station, rebaptisée depuis rue René Magritte. L’écrivain est né en 1905 à Ollignies, rue des Combattants.

Ils ne se sont pas connus dans l’enfance, mais bien plus tard dans les milieux artistiques de Bruxelles, à la faveur de leur recherche créatrice et de leur fièvre poétique. La fusion a été immédiate. Esprits caustiques et inventifs, anarchistes sereins…. ils formèrent en amitié un tandem unique au monde.

A l’âge mur, ils exploreront ensemble leur terre natale. L’appareil photo en bandoulière, ils courent le «parvis» des carrières, les quartiers populaires et les chemins des étangs et des plantes médicinales.

50 ans après Magritte… et 30 ans après Scutenaire

Ultime plaisanterie de ces deux comparses qui ne boudaient pas l’humour noir. Louis Scutenaire est décédé vingt ans plus tard que son ami. Vingt ans exactement, le même jour, un 15 août, en 1987, alors qu’il regardait à la télévision un film sur son ami Magritte… « Ce jour-là, Scutenaire devait être à Lessines pour voir le cortège du Cayoteu, explique Paul Rouge, l’ami de Scutenaire et peintre lessinois. Mais il nous avait téléphoné pour déplacer l’invitation. Il souhaitait plus que tout regarder l’hommage que la télévision allait rendre à son ami, Magritte. D’autant plus qu’il apparaissait dans ce reportage. Il est venu à Lessines une semaine plus tôt, au début des Fêtes du Cayoteu. » Et Scutenaire est décédé en regardant son ami à la télé.

Trente ans ont encore passé. 2017 marque les 50 ans de la mort de Magritte et les 30 ans de celle de Scutenaire. Jean-Claude Drouot a confié à l’écrivain Christian Birgin le soin d’écrire une pièce célébrant cette amitié hors du commun. Sur scène, Julien Roy coiffe le chapeau melon de Magritte, tandis que Jean-Claude interprète Scutenaire.


Avec Jean-Claude Drouot et Julien Roy

Texte : Christian Birgin
Mise en scène : Jean-Claude Drouot assisté de Nathalie Laroche
Création lumières : Christian Léonard
Une production du Centre culturel René Magritte (CCRM) de Lessines et de la Compagnie Jean-Claude Drouot (Fr).